Blog de Joël Gombin

Une interface entre moi et le monde

Archive for the ‘actualité’ Category

Migration de ce blog

Posted by joelgombin sur 25 août 2010

Ma situation professionnelle ayant récemment changée, j’ai décidé de migrer ce blog, qui se poursuivra désormais – sous une forme un peu différente, et avec des centres d’intérêt supplémentaires – sur www.joelgombin.fr. Allez vite le découvrir !

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Nick Clegg, le Bayrou anglais ?

Posted by joelgombin sur 3 Mai 2010

Jeudi prochain, le 6 mai, nos voisins, sujets du Royaume uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord seront appelés aux urnes pour élire leur Parlement (la règle veut que les élections se déroulent le jeudi au Royaume-Uni). Comme toujours, cette élection fait suite à une dissolution du Parlement, puisque le Premier ministre décide à sa guise de la date des élections générales en demandant à la Reine de bien vouloir dissoudre le Parlement (dans la limite des cinq ans que dure une législature).

Cette élection s’annonce la plus passionnante depuis bien longtemps au Royaume-Uni. Il y a quelques mois encore, personne n’aurait misé une livre sur Gordon Brown, dont on dénonçait le manque de charisme et qui payait politiquement l’usure du pouvoir du Labour, qui dirige le pays depuis 1997 ; sans compter l’impact du scandale qui a touché Westminster il y a quelques mois (les députés s’octroyaient de généreux défraiements).

Et puis, la crise aidant, les cartes ont été rebattues. Le programme de coupes claires dans les dépenses publiques des Tories n’apparait plus si attrayant. Les capacités de gestionnaire de Brown, guère contestées, semblent utiles pour sortir de la crise. Surtout, Nick Clegg, le leader des Liberal Democrats (LibDem pour les intimes), a réalisé une très bonne prestation télévisée lors d’un débat entre les trois grands dirigeants britanniques, ce qui a fait bondir son parti dans les sondages, plaçant les LibDem en deuxième et même parfois première position (pour toutes les infos, je renvoie notamment au dossier spécial élections du Guardian, d’une qualité tout-à-fait remarquable).

Cette situation est intéressante, d’un point de vue français (et d’observateur de la chose politique), à deux titres au moins.

En premier lieu, beaucoup, à commencer par le Modem, mais aussi outre-Manche, ont été tenté de comparer Nick Clegg, le jeune et séduisant leader des libéraux-démocrates, à François Bayrou. Voilà deux « centristes », pro-européens, outsiders vis-à-vis des deux grandes forces politiques…

Mais le parallèle ne doit pas, à mon humble avis, être poussé trop loin. D’abord parce que les LibDem ne sont pas le Modem. Leurs origines sont différentes : il y eut historiquement un parti libéral, héritiers des Whigs, qui fut l’un des deux grands partis britanniques jusque dans les années 1920 et l’émergence très rapide des travaillistes. Ce parti devint ensuite très marginal, mais se relança à la fin des années 1980 en s’alliant avec les Social-Democrats, issus d’une scission du Labour en 1981. En effet les travaillistes du début des années 1980 étaient très à gauche, et notamment très anti-européens, ce qui a conduit l’aile pro-européenne du Parti à le quitter. Ainsi, dans le contexte de très forte polarisation idéologique des années 1980, apparait un parti authentiquement centriste, issu du rapprochement d’un ancien parti de centre-droit et d’un groupe de centre-gauche. Pas grand-chose à voir avec le Modem donc, historiquement issu, pour une partie au moins, de la démocratie chrétienne, concept complètement étranger aux LibDem.

Mais le mode de scrutin britannique, dit « First Past the Post (FPTP) », ou autrement dit « scrutin uninominal majoritaire à un seul tour », est fort cruel pour les petits, et même pour les moyens. Depuis 1983, les LibDem (et avant l’alliance Lib/SDP) obtiennent toujours entre 17 et 25 % des voix – ce qui, on en conviendra, fragilise déjà beaucoup la comparaison avec le Modem. Pourtant, ils n’ont obtenu qu’entre 20 et 62 sièges – et sans aucune relation entre le score obtenu et le nombre de sièges gagnés ! (cf. le tableau sur cette page Wikipedia)

L’explication de cette distorsion, qui sera vérifiée à nouveau jeudi prochain, tient au mode de scrutin britannique ainsi qu’à la répartition géographique de l’électorat britannique. En effet, comme on peut le constater sur les cartes rassemblées dans ce très intéressant rapport sur les élections générales de 2005, l’électorat des partis britanniques, et notamment celui du parti travailliste, est très concentré géographiquement. Or, le système britannique accorde une prime à cette configuration : mieux vaut être fort dans une partie seulement des circonscriptions qu’assez bon partout. C’est précisément ce qui arrive aux libéraux-démocrates : leur électorat est géographiquement moins concentré, et en plus entre en concurrence avec l’électorat conservateur. Du coup, ils sont victimes de ce qu’on pourrait appeler « l’effet Poulidor » : ils sont deuxièmes dans un très grand nombre de circonscriptions, mais ne remportent très peu. C’est ce qui explique que certaines projections donnent les travaillistes troisièmes en nombre de voix mais premiers en nombre de sièges : [EDIT 04/05/2010] ils « gâchent » peu de voix, alors que les conservateurs, eux, en « gâchent » trop en étant « trop » forts dans certaines circonscriptions [/EDIT, merci @jacquep]. Et c’est ce qui explique également que les LibDem aient fait de la réforme du système électoral, avec l’introduction de la proportionnelle, leur cheval de bataille…

Ces mêmes projections laissent penser qu’il est assez probable qu’il n’y ait pas, dans le futur Parlement, de majorité absolue. Cette situation, qu’on appelle un hung Parliament, pour être rare n’est pas sans précédent : elle se produisit à l’issue des élections générales de 1974, ainsi qu’à d’autres reprises en fin de mandat, du fait de défections de députés. Généralement, cette situation se conclut par une dissolution.

L’enjeu à mon sens sera, dans les mois qui viennent, de voir ce qu’il advient du système électoral. Les LibDem pourront-ils imposer aux autres partis – et en particulier aux travaillistes, avec qui il semble plus aisé de construire une coalition qu’avec les conservateurs – l’introduction, même partielle, du scrutin proportionnel ? Après tout, ce serait l’intérêt des travaillistes : avec un mode de scrutin proportionnel et une alliance Lib-Lab, les Tories seraient chassés du pouvoir pour au moins vingt ans…

Un autre scénario possible serait que les LibDem, durant plusieurs scrutins consécutifs, dépassent les travaillistes, suffisamment pour les dépasser en sièges. Pourrait alors s’enclencher une dynamique conduisant à la marginalisation des travaillistes et à la reconfiguration du système bipartisan autour des LibDem et des conservateurs, sur le modèle de ce qui est arrivé dans les années 1910 et 1920. Ce serait une belle ironie de l’histoire…

Et puis, il est bien sûr possible – c’est même l’issue la plus probable – qu’il ne se passe rien ou presque. Par exemple, à l’issue des élections de jeudi, il n’y a pas de majorité, les travaillistes changent leur leadership au profit de David Milliband, de nouvelles élections générales ont lieu, et le duopole travaillistes/conservateurs se reforme au détriment des LibDem qui reprennent leur habituelle troisième place…

On le voit, le parallèle Bayrou/Clegg est, au-delà du wishful thinking, un peu rapide… et surtout à l’avantage de Bayrou. Car les chances objectives de transformer le système politique sont aujourd’hui nettement plus élevées – même si elles restent relativement limitées – pour les LibDem que pour le Modem.

[EDIT 5/05/2010 : merci à celles et ceux qui m’ont fait remarquer l’erreur dans le titre :)]

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La cantonale fait-elle la participation ?

Posted by joelgombin sur 25 mars 2010

Entre 2004 et 2010, l’abstention aux élections régionales a très fortement augmenté, de plus de 14 points.

Parmi les nombreuses raisons qui peuvent expliquer ce phénomène, il en est une dont l’impact peut être quantifié. En effet, jusqu’en 2004, les élections régionales ont toujours été accolées à une autre élection (législatives, cantonales…). Or, pour la première fois en 2010, aucun autre scrutin ne se tenait le même jour. Se pourrait-il que l’incitation à se rendre aux urnes soit moindre pour les électeurs lorsqu’ils n’ont qu’un bulletin à glisser dans l’urne ?

Pour estimer l’effet sur la participation de la tenue d’un autre scrutin le même jour, on peut utiliser les élections régionales de 2004. Le même jour se tenait, dans la moitié environ des cantons, des élections cantonales, puisque les conseils généraux sont renouvelés tous les trois ans par moitié. On peut donc comparer le taux de participation aux élections régionales dans les cantons où se tenait une élection cantonale avec ceux dans lesquels il n’y en avait pas. Comme l’année de renouvellement des cantons a été sélectionnée de manière aléatoire, on est face à une véritable expérimentation naturelle.

La différence moyenne s’élève à 4,4 points de participation environ. Ce n’est pas négligeable, mais évidemment loin de pouvoir expliquer la progression de l’abstention entre 2004 et 2010.

Il faut préciser que cette comparaison est un peu simpliste : en effet, on peut imaginer que lorsque l’élection régionale est couplée à un scrutin cantonal, l’effet d’entraînement de ce dernier dépasse les seuls cantons renouvelables, à la fois en termes de médiatisation et de campagne électorale, et aussi parce qu’en milieu urbain en particulier, on peut être exposé à une campagne cantonale alors même que son canton n’est pas renouvelable.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que le différentiel de participation diffère beaucoup d’un département à l’autre : il varie de -19,9 points dans la Lozère à +3,1 points dans le Val-de-Marne ! De manière générale, il semble bien que plus un département est rural, et plus le différentiel de participation est élevé. A l’inverse, dans les départements les plus urbains, la tenue d’une élection cantonale ne change rien, ou presque, au taux de participation. Cela n’est guère étonnant dans la mesure où, on le sait, l’importance du conseiller général est très grande dans les zones rurales ; à l’inverse, il est beaucoup moins bien connu par la population dans les villes.

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Un peu d’auto-promo

Posted by joelgombin sur 24 mars 2010

En période d’élections, les spécialistes de sociologie ou géographie électorales sont souvent sollicités par les médias. C’est souvent frustrant mais cela donne aussi l’occasion de donner un peu de visibilité à ses recherches…

Ces derniers temps, j’ai ainsi pu intervenir à plusieurs reprises pour commenter les résultats des élections sur France 3 Picardie (visible ici encore quelques jours, ici et ). J’ai également été sollicité pour un reportage intéressant de Mediapart consacré au vote FN dans le Nord des Bouches-du-Rhône (hélas réservé aux abonnés). Enfin, l’Humanité d’aujourd’hui consacre une pleine page aux électeurs du FN à Marseille, pour laquelle j’ai été (longuement) interviewé (UPDATE : j’ai mis le lien vers le site de l’Huma, et je constate que je suis aux côtés de ma collègue et amie Céline Braconnier :)).

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires !

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Parution de « Droit(es) aux urnes en région PACA ! »

Posted by joelgombin sur 14 janvier 2010

Je suis heureux de vous annoncer la parution d’un ouvrage en codirection avec Pierre Mayance, intitulé « Droit(es) aux urnes en région PACA ! L’élection présidentielle de 2007 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur » et paru chez L’Harmattan (décembre 2009, ISBN : 978-2-296-10897-4 – 2010 – 300 pages, prix éditeur : 28€).

Si vous le souhaitez, vous pouvez me contacter afin de commander un exemplaire à prix auteur (-30 %).

Quatrième de couverture : L’élection présidentielle de 2007 a consacré la victoire de Nicolas Sarkozy non seulement au plan national, mais aussi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, région dans laquelle le candidat obtint près de 62 % des suffrages exprimés au second tour.

Comment une région héritière du Midi rouge, autrefois fortement ancrée à gauche, est-elle devenue un fief de la droite et de l’extrême-droite ? Quelles sont les logiques d’organisation territoriale du vote ? Quelles en sont les logiques sociales ?

En proposant une analyse rigoureuse des résultats électoraux, éclairés par de nombreuses données sociodémographiques, les auteurs de cet ouvrage mettent en perspective les profondes mutations sociopolitiques qu’a connues la région PACA depuis le début des années 1980. Ils remettent aussi en cause un certain nombre d’idées reçues : les mondes ruraux ne sont pas nécessairement conservateurs ; Nicolas Sarkozy n’a pas gagné grâce aux classes populaires ; les Alpes-Maritimes ne sont pas uniformément conservatrices…

Les auteurs : Laurent Chalard, Cécile Crespy, Jean de Pena, Abel François, Christine Fauvelle-Aymar, Joël Gombin, Christèle Marchand-Lagier, Pierre Mayance, Loïc Le Pape, Pierre-Olivier Salles, Aurélia Troupel et Patricia Vornetti.

Joël Gombin est doctorant et ATER en science politique à l’Université de Picardie Jules Verne et membre du CURAPP.

Pierre Mayance est doctorant en science politique à l’Université Paris-Dauphine et membre de l’IRISSO.

Sommaire :

Introduction :
L’espace politique régional.
Joël Gombin, Pierre Mayance

PACA : Des mondes ruraux à contre-courant ?
Joël Gombin, Pierre Mayance

Un vote aux marges de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Spécificités et recompositions électorales dans les départements alpins.
Cécile Crespy, Loïc Le Pape

Qu’est la gauche devenue ?
Comprendre les dynamiques électorales des Alpes-Maritimes.
Jean De Pena, Pierre-Olivier Salles, Aurélia Troupel

Que sont les électeurs du Front national devenus ?
L’extrême droite, la droite et les autres en région PACA.
Joël Gombin

Abstention et vote Front National en PACA :
Approches sociodémographique et politique de deux faits électoraux durables.
Christèle Marchand-Lagier

Le vote d’extrême droite dans les aires métropolitaines de Marseille et de Nice :
Une géographie électorale pérenne.
Laurent Chalard

La présidentielle 2007 dans les zones urbaines sensibles de PACA.
Christine Fauvelle-Aymar, Abel François, Patricia Vornetti

Post-scriptum.
Pour une étude des configurations politiques locales.
Joël Gombin, Pierre Mayance

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Un peu d’auto-promo

Posted by joelgombin sur 2 décembre 2009

France 3 Picardie a réalisé, pour son émission « La voix est libre » du 28 novembre dernier, un reportage sur mon laboratoire, le CURAPP, dans lequel je suis interviewé et filmé durant un TD que j’assure.

On peut retrouver ce reportage en cliquant ici, puis en choisissant Emissions, France 3, « La voix est libre », et en visionnant l’édition picarde du 28 novembre, à partir d’environ 10’30.

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Adieu Claude Lévi-Strauss

Posted by joelgombin sur 3 novembre 2009

Je me permets de renvoyer à la petite note que j’ai publié sur un autre blog, Politbistro.

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Réforme des collectivités territoriales : la haute voltige électorale

Posted by joelgombin sur 23 octobre 2009

Je n’ai pas le temps de faire un long billet sur ce sujet aujourd’hui, et j’essaierai d’en faire un plus détaillé la semaine prochaine, mais je tiens à signaler à mes lecteurs (et particulièrement aux étudiants de droit constitutionnel et de sociologie électorale) que Le Point publie l’avis rendu par le Conseil d’Etat sur le projet de loi relatif à l’élection des conseillers terrritoriaux, destinés à remplacer les actuels conseillers généraux et régionaux. En combinant, selon les territoires, scrutin majoritaire et scrutin proportionnel, le gouvernement pourrait atteindre aux principes d’égalité et de sincérité du suffrage, et ainsi contrevenir à la Constitution, dit en substance le Conseil d’Etat, qui intervient ici en qualité de conseil juridique du Gouvernement, et non comme juge administratif.

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Google devrait numériser les collections de la BNF

Posted by joelgombin sur 18 août 2009

On apprend ce matin, par la Tribune, que Google pourrait finalement numériser une partie des collections de la BNF. Cette information est cocasse, quand on se rappelle la bataille menée par Jean-Noël Jeanneney, alors président de la BNF, contre Google, alors considéré comme le symbole même de l’impérialisme culturel américain. Sous son impulsion, un projet européen a été lancé, nommé Europeana, censé rassembler les ressources des bibliothèques nationales des différents pays européens, mais aussi des grands musées par exemple (Rijksmuseum, Louvre, British Library…).

Si l’idée de Jeanneney est louable, et ses critiques parfois fondées (il est dangereux qu’une entreprise privée acquière le quasi-monopole de la culture, surtout dès lors que ses critères d’organisation de ce savoir sont secrets. Voir par exemple ce billet sur l’excellent blog d’Olivier Ertzscheid), la réaction semblait empreinte d’orgueil national, parfois d’anti-américanisme un peu rapide, et surtout de ridicule, dès lors que la France (et, au-delà, l’Europe) n’étaient pas prêtes à se doter des moyens, notamment financiers, nécessaires pour concurrencer le géant californien. On apprend ainsi que le budget annuel de la BNF pour la numérisation des oeuvres s’élève à cinq millions d’euros… Autant dire rien du tout.  Une solution alternative, initiée avec succès par les grandes bibliothèques universitaires américaines, serait de constituer un consortium permettant la mise en  commun des ressources financières et des ressources numérisées. Mais cela nécessite que les bibliothèques aient un minimum de politique de numérisation, ce qui ne semble pas être le cas en France à l’heure actuelle (en particulier parce que nos bibliothèques universitaires sont des institutions bien moins dotées en ressources que leurs consoeurs américaines). Toute honte bue, la BNF s’en revient ainsi dans le giron googlien, et il y a fort à parier que les grandes bibliothèques universitaires françaises feront de même (la bibliothèque municipale de Lyon le fait déjà depuis un an : cf. ce billet).

Ceci dit, si l’information est cocasse, on rit jaune. Aussi bénévolent que soit Google, le monopole est toujours dangereux, et surtout, c’est la victoire (provisoire ?) de standards propriétaires et fermés sur l’open access. Dommage, pour les chercheurs comme pour les citoyens.

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Décisions de l’AG des enseignants-chercheurs de la Faculté de droit d’Amiens – examens et notes

Posted by joelgombin sur 14 Mai 2009

Faculté de droit et de science politique

Décisions des enseignants-chercheurs

Assemblée générale du 14 mai 2009

1- Les examens du second semestre se tiendront à compter du mardi 2 juin selon un calendrier affiché au plus tard le 26 mai.

2 -Les résultats du semestre 2 seront communiqués aux étudiants au plus tard le 10 juillet.

3 – Les résultats du semestre 1 des Licences 1 et Licences 2 seront communiqués aux étudiants au plus tard le 10 juillet.

4 – Les résultats du semestre 1 des Licence 3 et Master 1 seront communiqués aux étudiants au plus tard le 12 juin.

Le Doyen

Motion adoptée par les enseignants-chercheurs
de la Faculté de droit et de science politique
réunis en assemblée générale statutaire le jeudi 14 mai 2009

Après plus de quatre mois d’un très vaste mouvement de protestation sans précédent de la communauté universitaire et scientifique, les enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et de science politique dénoncent le passage en force du Gouvernement qui a choisi de profiter des vacances de printemps pour édicter le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et celui sur le Conseil National des Universités. C’est donc le Gouvernement qui porte la responsabilité de la crise majeure que connaissent aujourd’hui les Universités.

La communauté universitaire est une et indivisible. Les Enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et de science politique affirment en conséquence leur solidarité avec les enseignants-chercheurs du campus et de la Faculté des Arts ainsi que leur indéfectible soutien à leurs collègues des autres disciplines. Ils affirment leur totale confiance dans les décisions que ceux-ci adopteront concernant les modalités d’évaluation des connaissances et demandent au Président de l’UPJV de prendre en compte leurs propositions. Dans l’hypothèse de sanctions prises à l’égard de leurs collègues, les enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et de science politique se réservent la possibilité de recourir à de nouvelles modalités d’action.

En outre, les enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et de science politique affirment refuser la mise en œuvre du décret statutaire dans leur composante et notamment, l’application de toute modulation à la hausse.

Ne prennent pas part au vote : 3
Abstentions : 6
Pour la motion : 13

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